Autour des Faux-Monnayeurs...

  • Un résumé de l'œuvre par les Boloss des Belles Lettres : ici
  • La place du lecteur :
  • Le style de Gide dans Les Faux-Monnayeurs :
Télécharger
Une élève de terminale a adapté le roman en BD !
BD Mathilde-Pennes.pdf
Document Adobe Acrobat 12.9 MB
Télécharger
  • Les lieux dans les Faux-Monnayeurs :
  • Une adaptation cinématographique :
  • Argent et fausse-monnaie dans Les Faux-Monnayeurs de Gide. La question des valeurs :
  • Pour mieux comprendre la rencontre de Bernard avec l'ange (III, 13) :
  • "La Lutte de Jacob avec l'Ange", Eugène Delacroix (1861) - Fresque
  • "Étude pour Jacob luttant avec l'Ange", Eugène Delacroix (1850) - Graphite
  • "Jacob et l'Ange", Jacob Epstein (1940) - Sculpture d'albâtre

Cet épisode de la Genèse est une allégorie de la lutte physique de l'homme contre Dieu, qui prend la forme d'un ange que Jacob combat sans le regarder. Cette lutte peut être comprise comme un combat de la Vertu contre le Vice, ou comme un combat intérieur, l'ange devenant alors un démon.

  • Le Journal des Faux-Monnayeurs :
  • Les personnages du roman :

 

 

Dans le chapitre IV de la deuxième partie, Laura explique à Bernard qu'elle trouve Édouard insaisissable, et pour cela elle le compare à Protée.

 

 

PROTÉE est un dieu marin, qui avait le pouvoir de se métamorphoser en toutes sortes de créatures (d'où l'adjectif protéiforme = qui a plusieurs formes).

  • Dans la partie II, au chapitre 3, Édouard affirme qu'il voudrait faire de son roman "quelque chose qui serait comme l'Art de la fugue".
  • La structure des Faux-Monnayeurs :
Rockwell, Triple autoportrait (1960)
Rockwell, Triple autoportrait (1960)
  • Les sources d'inspiration d'André Gide :
  • Une présentation du roman, très pédagogue et utile :
  • Éléments biographiques sur André Gide : ici
  • "Ne pas savoir qui est son père, c'est ça qui guérit de la peur de lui ressembler." (I, 1)
  • "Les préjugés sont les pilotis de la civilisation." (I, 2)
  • "Que sert d'interdire ce que l'on ne peut pas empêcher ?" (I, 2)
  • "Dans le domaine des sentiments, le réel ne se distingue pas de l'imaginaire." (I, 8)
  • "L'important n'est pas tant d'être franc que de permettre à l'autre de l'être." (I, 12)
  • "Les passions mènent l'homme, non les idées." (II, 3)
  • "Ce n'est pas d'un bon naturaliste qu'on peut faire un bon romancier." (II, 4)
  • "On veut donner le change, et l'on s'occupe tant de paraître, qu'on finit par ne plus savoir qui l'on est..." (II, 4)
  • "Je crois que c'est le propre de l'amour, de ne pouvoir demeurer le même ; d'être forcé de croître, sous peine de diminuer ; et que c'est là ce qui le distingue de l'amitié. (III, 10)
  • "Dans la vie, rien ne se résout ; tout continue. On demeure dans l'incertitude ; et on restera jusqu'à la fin sans savoir à quoi s'en tenir ; en attendant, la vie continue, comme si de rien n'était. (III, 10)
  • "L'expérience instruit plus sûrement que le conseil." (III, 10)
  • "La cruauté, c'est le premier des attributs de Dieu. (III, 18)
  • "Aussi bien est-ce une folie de grouper en un seul roman tout ce que me présente et m'enseigne la vie. Si touffu que je souhaite ce livre, je ne puis songer à tout y faire rentrer." (JFM, p.13)
  • "Il me faut, pour bien écrire ce livre, me persuader que c'est le seul et dernier roman que j'écrirai. J'y veux tout verser sans réserve." (JFM, p.35)
  • "C'est à l'envers que se développe, assez bizarrement, mon roman." (JFM, p.63)
  • "Je voudrais un diable qui circulerait incognito à travers tout le livre et dont la réalité s'affirmerait d'autant plus qu'on croit moins en lui." (JFM, p.37)
  • "Un surgissement perpétuel ; chaque nouveau chapitre doit poser un nouveau problème, être une ouverture, une direction, une impulsion, une jetée en avant - de l'esprit du lecteur." (JFM, p.63)
  • "Purger le roman de tout ce qui n'appartient pas spécifiquement au roman. On n'obtient
  • "Je tâche à enrouler les fils divers de l'intrigue et la complexité de mes pensées autour de ces bobines vivantes que sont chacun de mes personnages." (JFM, p.26)
  • "Il m'es certainement plus aisé de faire parler un personnage, que de m'exprimer en mon nom propre ; et ceci d'autant plus que le personnage créé diffère de moi davantage." (JFM, p.76)
  • "Je veux attirer tour à tour chacun de mes personnages sur le devant du théâtre, et lui céder un instant la place d'honneur." (JFM, p.84)
  • "Le mauvais romancier construit ses personnages ; il les dirige et les fait parler. Le vrai romancier les écoute et les regarde agir." (JFM p.85)
  • "Je n'écris que pour être relu." (JFM p.47)
  • "Tant pis pour le lecteur paresseux : j'en veux d'autres. Inquiéter, tel est mon rôle." (JFM, p.96)
  • ""Je ne vois plus devant moi qu'un embrouillement terrible, un taillis tellement épais, que je ne sais plus à quelle branche m'attaquer d'abord." (JFM, p.90)
  • "Le livre semble parfois doué d'une vie propre ; on dirait une plante qui se développe." (JFM, p.79)
  • "Il n'y a pas, à proprement parler, un seul centre à ce livre." (JFM p.51)
  • "La difficulté vient de ceci que, pour chaque chapitre, je dois repartir à neuf." (JFM p.78)
  • Le contexte historique et littéraire des Faux-Monnayeurs :